mi figue mi raisin
Je n'ai pas trouvé le souffle pour continuer à coudre tout en travaillant mais j'ai préparé quelques bricoles pour quand j'aurai plus de temps.
Me suis donnée à fond dans cette expérience qui me plaisait bien, l'immersion a été totale, où je me suis investie comme jamais mais qui se termine.
Hier encore j'ai pu constater que j'ai la chance d'avoir des amis formidables, qui m'encouragent et m'aident, une famille super aussi qui fait pareil, bref j'ai l'immense chance d'être soutenue dans mes galères de travail.
Parce qu'en 2013 chanceux sont ceux qui ont un cdi ou qui arrivent à trouver des cdd à temps plein et encore plus sur de longues périodes.
Pour ma part je n'ai pas réalisé mon souhait d'avoir enfin un emploi stable, j'y ai cru, j'ai été déçue de voir que malgré mes efforts je ne sortais pas du lot des remplaçants qui ne jouent que quand un titulaire est absent. La déception à été à égalité avec l'investissement c'est douloureux.
Et pourquoi je ne compte pas et pourquoi je suis interchangeable ?
Le banc de touche terrible place, si inconfortable, si précaire. Et pourquoi moi je n'ai pas le droit à un avenir qui chante ?
Si je r'avale la petite boule d'angoisse qui se loge au choix: au creux de l'estomac ou au fond de la gorge ( d'ailleurs c'est toujours là que j'ai mal physiquement ) c'est grâce à la famille et aux amis, sinon je crois que je serais submergée à tel point que je ne suis pas sure de me relever, à quoi bon lutter je suis sure que beaucoup de gens ce le sont dit !
Je me dis que j'ai un genou à terre, mais qu'il est hors de question que je lâche quoi que ce soit, j'ai mon objectif avoir ma petite maison, il ne faut pas faiblir, ni s'apitoyer, mais aller de l'avant se relever malgré tout. Quand on a la chance d'être bien entouré, protégé par un cocon d'amour, d'amitié, finalement les galères ça pimente le quotidien.
Y a plus qu'à ... une fois encore